Depuis le 16 septembre dernier, le peuple iranien proteste en faveur de la liberté, des droits humains, en particulier, des droits des minorités et des droits des femmes à s'exprimer.

La République islamique d'Iran a répondu à ces aspirations par une répression meurtrière des manifestations, allant jusqu'à utiliser l'artillerie lourde, pour tuer des centaines de ses propres ressortissants.

Des centaines de manifestants ont été tués dans la rue, et plusieurs dizaines de milliers ont été arrêtés, torturés ou violés en détention.

La répression brutale contre les manifestants iraniens est passée à un tout autre niveau ces derniers jours.

55 iraniennes et iraniens sont condamnés à la peine capitale, dont cinq mineurs, pour avoir chanté, défilé, posté sur les réseaux sociaux, ou simplement pour avoir manifesté leur soutien à l'exceptionnel mouvement de contestation qui sévit près de trois mois après le meurtre de la jeune Mahsa Amini.

C'est le cas de Amir Mohammad JAFARI, âgé de 17 ans, condamné à la peine de mort pour « guerre à Dieu ». Il peut être exécuté d'une minute à l'autre.

Comme d'autres parlementaires pour d'autres condamnés, je le parraine et j'appelle à l'arrêt immédiat de toutes les exécutions en Iran.

Aucune instance ne peut ôter la vie d'un être humain !